J’ai déjà évoqué la figure de l’abbé Michel
Durand, à qui l’évêché avait refusé l’idée d’une procession
oecuménique pour la fête du 8 décembre à Lyon. L’abbé Durand est curé de paroisse à Lyon. Il dépend donc du Cardinal Philippe
Barbarin, qui semble peu disposé à le rappeler à l’ordre. Il le laisse curé alors que les nombreux fidèles de la
Fraternité Saint-Pierre n’ont droit qu’à une petite église précaire à Villeurbanne, deux heures par semaine. Si, sur le
plan local, l’abbé Durand a une notoriété restreinte, il est bien appuyé par la presse locale.
Xavier Arnaud, sur le Forum catholique, nous fait part des dernières pitreries de ce curé, à propos de la
maison Ste Blandine à Lyon. Voici ce que ce prêtre écrit sur son
blog :
“On n’a pas touché le fond
C’est ainsi que Michel Clémencin, prêtre du diocèse de Lyon, titre un courriel envoyé à N personnes. (NDXA : l’abbé Clémencin est curé de la paroisse de l’Immaculée
Conception, à Caluire : photo ici). Je connaissais déjà cette initiative de formation
tridentine à Lyon […] Mais la récente publication sur le site de l’Église à Lyon et ce que j’entends dire m’incite à le faire. En effet, tout cela entre dans la ligne de ce que j’analyse ces
jours. La théologie descendante avide de formation pour que le chrétien (le prêtre) puisse cerner la vérité s’accorde mal avec la théologie pratique, ascendante, soucieuse de la connaissance de
celui, celle à qui on s’adresse. Rome (le Vatican), m’a dit un théologien, a une obsession de la Vérité ; comme si Dieu était un objet cernable ! On cherche Dieu, plus qu’on ne
le définit. En faire le tour, c’est l’idolâtrer. «L’Église ne peut imposer ses critères de jugement (son dogmatisme) à l’ensemble de la société pluraliste,
sous peine de se contredire ; elle ne peut qu’en vivre en s’y référant elle-même dans un mouvement de réforme continuelle ; orientation évangélique que le concile Vatican II a
remis en honneur» (C. Thobald, Christianisme comme style).
D’abord : M. Clémencin
Bonjour..
Des paroissiens stupéfaits m’adressent un document découvert sur le site du diocèse de Lyon, qui fait état de la création d’une nouvelle propédeutique… pour les traditionnels ! Très
remontés, ils se demandent si une formation “tridentine” officielle va remettre en cause la place des laïcs dans les communautés, et si l’argent qu’ils donnent au denier du culte va financer
cette maison ? Inutile de dire qu’ils n’y sont pas prêts du tout ! Même si l’implantation prévue est lyonnaise, cela concerne semble-t-il, des candidats de toute la France. Naturellement
tout ceci s’est construit en dehors de toute concertation avec les prêtres, et notamment le Conseil du Presbyterium de Lyon, qui commence juste à réagir.
Extrait d’une lettre de prêtres au Cardinal :
“Est-ce que l’on met autant de zèle, de temps, et de forces diocésaines à accueillir, écouter et former l’immense majorité des baptisés « ordinaires » (dont notre Église est
loin, et chez lesquels nous sentons bien souvent, comme pasteurs, une authentique soif de Dieu), que l’on en met depuis 2 ans à vouloir accueillir et intégrer une portion très minime de
baptisés « extraordinaires » (dont les propos sont si souvent teintés de mépris) ?”
Jusqu’où iront nos évêques dans l’allégeance servile aux lefebvristes, pas du tout repentis, et bien décidés à nous remettre à leur pas ?”
Tristes curés.