Invité du Libre Journal d’Henry de Lesquen, lundi soir sur
Radio Courtoisie, Bernard Antony a longuement évoqué l’association qu’il préside : l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le
respect de l’Identité Française et chrétienne). Jusqu’à la création de l’AGRIF, un véritable racisme anti-français, anti-européen, anti-chrétien sévissait dans les médias et devant les
tribunaux. En effet, jamais on n’avait vu le MRAP, la LICRA, la Ligue des Droits de l’homme, SOS Racisme, s’inquiéter de quelque manière des actes et des écrits pourtant nombreux de dérision
anti-chrétienne.
Cette association s’est quasiment toujours retrouvée seule devant les tribunaux pour défendre l’Eglise. Notamment
lorsque le Pape Jean-Paul II avait été traîné dans la boue. Puis l’épiscopat français a créé une association intitulée Croyance et liberté, dont la mission est de «protéger et de
défendre les catholiques des atteintes à leurs sentiments religieux ou à leurs convictions religieuses, qu’ils pourraient subir par la voie de la radio, de la presse, du film, de la télévision,
de l’image ou de tout autre support». Cette association est invisible : on cherche encore à savoir quelles atteintes elle a dénoncé, quels chrétiens elle a protégé…
Néanmoins, Bernard Antony a avoué qu’il n’était plus seul, depuis quelques temps et que quelques évêques commencent à le soutenir. On pense à Mgr Dominique Rey, qui l’a accompagné lors
d’un voyage au Liban, Mgr Raymond Centène, qui s’est joint à lui dans une plainte suite
à la profanation d’une église en Bretagne. Et ce n’est pas isolé puisque le sujet de l’Agrif a été mis sur la table de la CEF lors de la dernière assemblée plénière. Evidemment, de
nombreux évêques, pour des raisons essentiellement politiques, n’ont pas souhaité soutenir cette association. Alors l’un s’est levé poour déclarer que l’AGRIF faisait le travail que les évêques
auraient du faire depuis longtemps…