Mgr André Vingt-Trois était interrogé sur Radio Notre-Dame lundi 15 mars. Il a été interrogé sur la revalorisation du crime de l’avortement annoncé
le 8 mars par Roselyne Bachelot :
“Que vous inspire l’augmentation de ces rémunérations ?
Cela me fait penser que les motivations altruistes qui conduisent les médecins à pratiquer l’avortement sont légèrement douteuses. Si c’est une question de tarifs dont se demande
quelle est la motivation première : est-ce que c’est réellement pour rendre service à un certain nombre de gens ou bien est-ce que ces actes sont tellement extraordinaires ou hors de la
pratique médicale qu’ils justifient un traitement spécifique qui apaisent les tensions par des rémunérations assez fortes ? Cela fait partie d’une campagne qui se développe régulièrement
et qui repose sur l’idée de base que la banalisation de l’avortement est une solution à un certain nombre de problèmes, ce qui aurait pu être démontré depuis 1974. C’est faire preuve de
peu d’objectivité dans l’observation des phénomènes puisque précisément une loi qui avait dépénalisé l’avortement avec l’objectif de les réduire a aboutit une propagande qui ne les a pas
réduits.”