Lu dans le quotidien officieux de la CEF, à 2 jours des élections régionales :
“Pour ces élections régionales, l’Église catholique n’a pas publié de message particulier. […] Il arrive cependant qu’avant une échéance électorale importante, l’Église
rappelle les chrétiens à leur devoir de citoyens. C’est d’une certaine manière ce qu’elle a fait, avec ses consœurs protestante et orthodoxe, hier, en organisant un grand colloque œcuménique à l’Institut catholique de Paris, sur
le thème « Les Églises et le défi des migrations ». […]
À trois jours du premier tour du scrutin des régionales, la présence des principaux responsables des
trois Églises – le cardinal André Vingt-Trois pour les catholiques, le pasteur Claude Baty pour les protestants, et le métropolite Emmanuel pour les orthodoxes –
était lourde de sens. Alors que la campagne électorale a de nouveau vu le triptyque identité-immigration-intégration au centre des débats, avec son poids de dérives et polémiques, les Églises ont
donc proposé une autre vision.”
Sur le problème -criminel- de l’avortement, force est de constater que, ni la CEF, ni le Cal André
Vingt-Trois ne rappellent quoi que ce soit. Ce silence est gravissime. Roselyne Bachelot peut bien proposer d’accroître la politique d’avortement. Je rappelle par ailleurs que la
CEF n’a toujours pas réagit au rapport parlementaire sur la bioéthique, paru il y a plus de 2 mois, et qui encourage la recherche sur les embryons humains. Une loi est pourtant en préparation.
Elle devrait arriver après ces élections.