de certains prêtres contre Mgr Cattenoz :
- “Ces prêtres lui reprochent le manque de dialogue et d’écoute. Pourtant, depuis plusieurs mois, il a multiplié les invitations à les rencontrer ainsi que les réunions d’informations sur
les différentes questions concernant le diocèse.
Concernant la “soif d’argent” évoquée par les prêtres frondeurs, il précise que
- “le déficit financier du diocèse est dû à des placements financiers qui, en ce temps de crise, ont plombé les comptes du diocèse. En rendre responsable le soi disant train de vie de
l’évêque est tout simplement de la calomnie. Beaucoup de catholiques et de non catholiques sont consternés. Ils sont blessés profondément. Nous en appelons à la raison et nous souhaitons qu’un
dialogue en vérité permette de sortir de cette situation regrettable pour tous.”
On peut lire l’entretien dans son intégralité. De
toute évidence, Mgr Jean-Pierre Cattenoz a gagné la partie contre ces prêtres qui demandaient sa démission. C’est une leçon : un évêque qui veut réformer son diocèse dans le but de le
recatholiciser peut réussir à renverser le blocage hérité des années post-conciliaires. Gouverner implique de faire preuve d’une certaine fermeté. Comme l’affirme le vicaire :
“Ecoutez, le père Cattenoz sait ce qu’il veut, il est vigoureux, un peu carré mais en ces temps où tout fout le camp, il n’y a qu’à voir dans l’Education nationale, c’est bien d’avoir un
peu d’autorité.”
Ajoutons que ces courageux prêtres anonymes ne sont que 3, un peu aigris par la reprise en main, peut-être un peu brutale, mais certainement nécessaire, de Mgr Cattenoz. Ils
avaient appelé à une “grève du denier de l’Eglise”. Résultat : la récolte de 2009 dépasse de 30 000 € celle de 2008 ! Mais le problème pour Mgr Cattenoz, c’est que ces 3 prêtres sont
instrumentalisés.
Alex et Maud Lauriot-Prévost, qui exercent depuis six ans la mission de délégués épiscopaux à la pastorale conjugale et familiale du diocèse d’Avignon, expriment leur ras-le-bol des attaques proférées contre
leur évêque :
“loin de se soumettre — enfin — à la décision de l’Église au travers de son ministre suprême, les opposants ne désarment pas et transforment la crise en scandale : ayant épuisé
tout recours, ils reviennent aux basses œuvres médiatiques. C’est ainsi que pour marquer l’entrée en carême, paraît un article dans La Croix donnant la part belle aux
citations d’un prêtre «sous couvert d’anonymat»”.
Le fait que La Croix entre dans la danse anti-Cattenoz est significatif. Le quotidien officieux de la CEF a-t-il reçu des instructions pour contribuer à la déstabilisation de
celui qui a osé remettre en cause le pseudo-dogme de l’école sous contrat ?
Un site internet a été ouvert pour soutenir l’archevêque.