Lu dans Regnat, sous la plume de Jean-Jacques Leboeuf :
“Le 19 février, Mgr Michel Dubost s’est plaint sur le site de son diocèse de ce que l’Église de Morangis avait été profanée, et le Saint-Sacrement, Jésus, piétiné. Nous nous étonnons de ce que
l’évêque se scandalise qu’on ne respecte ni les églises ni la Présence réelle qui en est le coeur, les rendant saintes et sacrées, puisque lui-même, comme tant d’autres, depuis des lunes
(le Bon Dieu est bien patient ! Mais pour combien de temps encore ?), et pour ne parler que de cela, distribue la Communion dans la main, acceptant ainsi de voir le Corps du Christ, tout entier
présent dans la moindre parcelle du pain consacré, tomber à terre et être foulé aux pieds…
Allons, soyons sérieux ! Lorsque Mgr Dubost et ses confrères accepteront enfin de suivre l’exemple de notre Saint Père donnant la Communion à des gens qui la reçoivent à genoux et sur la
langue, ils auront le droit de se scandaliser de voir le Saint-Sacrement profané ! En attendant, ils continueront à récolter ce qu’ils sèment : outrages, sacrilèges et indifférences
commis contre Jésus-Eucharistie, à commencer par le fait que les prêtres ne savent plus venir L’y adorer publiquement et quotidiennement. «Lorsque le sel a perdu sa saveur, avec quoi le
salera-t-on ? Il n’est plus bon à rien. On le jette dehors, et les gens le piétinent.»
Voilà ce que l’Église est devenue, elle qui est le Corps du Christ : elle est méprisée partout parce que, d’abord dans la personne de ses chefs, eux qui devraient être « le sel de la
terre», elle est devenue « un cloaque d’impureté », comme le disait Marie à La Salette. Il est grand temps d’organiser des cérémonies de réparation et de pénitence publique pour demander
pardon de nos péchés et la grâce d’être habités par l’amour vivant et brûlant de notre grand Dieu et Sauveur, trois fois saint, qui daigne, jour et nuit, habiter, si seul, au tabernacle de nos
églises.”