cours du 5ème siècle, mais on ne sait rien de certain avant le concile de Vannes des environs de 467.
Sur 326 prêtres, on en compte encore 240 en activité, dont 103 curés. Sur les 326, 42 ont moins de 50 ans, 70 prêtres ont entre 50 et 70 ans et 173 sont âgés de plus de 70 ans. Le
diocèse de Vannes comprend plusieurs monastères : l’abbaye cistercienne de Campénéac (40 moniales), l’abbaye bénédictine St Anne de Kergonan pour les hommes, et l’abbaye bénédictine St
Michel pour les femmes, des Augustines à Malestroit, l’abbaye cistercienne de Timadeux et le Carmel de Vannes.
Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes depuis 2005, est
entouré d’une équipe de trois prêtres :
– un vicaire général, pour l’ensemble de la vie du diocèse, le Père Maurice Roger, et deux vicaires épiscopaux, chargés de domaines particuliers :
– le Père Jean-Pierre Penhouet, chargé du projet diocésain et Délégué diocésain à l’apostolat des laïcs
– le Père Gaétan Lucas, chargé des prêtres, des diacres et des laïcs ayant une lettre de mission.
Ils sont reconnaissables : aucun des 3 sur la photo ne porte d’habit ecclésiastique.
Ceci explique sans doute que de nombreux catholiques du diocèse de Vannes ont été déçus par Mgr Centène, un proche de l’abbaye du Barroux. En effet, lors de sa nomination, tous les espoirs
étaient permis, cependant, 5 ans après le constat est affligeant. Certes, il a réussi à remonter le nombre de vocations, mais c’est en important artificiellement des séminaristes de l’extérieur
(même si c’est mieux que rien). On a compté 2 ordinations sacerdotales en 2007, une en 2008. Les évêques de l’Ouest ont ouvert en urgence une sorte d’année de propédeutique interrégionale
englobant le diocèse de Vannes, quand ils ont appris que Mgr Centène créait une telle structure (il s’agit d’un petit séminaire) dans son diocèse : on pourrait s’en réjouir si cette
propédeutique fonctionnait selon les consignes romaines sur la formation des séminaristes, ce qui n’est pas le cas. Il ne s’agit que d’un “filtre anti-tradition” qui fonctionne pour rejeter ceux
qui ne sont pas dans le fameux et abusif esprit conciliaire.
Concernant l’application du motu proprio Summorum Pontificum, la situation s’est peu améliorée par rapport à Mgr Gourvès, son prédécesseur. On compte une messe dominicale à Vannes,
une à Pontcalec et une troisième à Guer-Coëtquidan. Mgr Centène s’est laissé déborder (“on l’a fait plier” comme disait Mgr Gueneley, de Langres). La communauté saint Martin a
rappelé ses trois prêtres qui étaient en exercice dans le doyenné de Gourin, car Mgr Centène n’a donné aucune réponse quand la communauté lui a demandé d’honorer la promesse que Mgr Gourvès avait
faite de lui confier un second doyenné plus central au bout d’une période d’adaptation de quelques années. Il a préféré sacrifier ces trois excellents prêtres sous la pression de son entourage
direct.