Pour Jean Madiran, la volonté manifestée par l’archevêque de Paris de faire condamner les traditionalistes ne vise qu’à masquer ses propres
turpitudes :
turpitudes :
- “Avant le 11 janvier 2010, le Cardinal pouvait exercer son hostilité aux dispositions pontificales du 07.07.07 sans avoir besoin, en outre, d’instrumentaliser l’affaire à
des fins de diversion tactique. -
Après le 11 janvier, son hostilité a marqué un redoublement manifeste et provocateur, jusqu’à préparer une condamnation solennelle des traditionalistes qui réclament une messe
non point mensuelle ou bi-mensuelle, mais hebdomadaire, chaque dimanche, comme il est normal. - Il est bien difficile de croire à une simple coïncidence qui serait accidentelle et sans signification.
- Tout se passe comme si le Cardinal, voulait, en dramatisant davantage son affrontement avec les traditionalistes, détourner l’attention et obtenir que l’on parle d’autre chose. Autre chose
que quoi ? Autre chose que le 11 janvier 2010.
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Le 11 janvier 2010, comment l’oublier ? lors des obsèques aux Invalides de Philippe Séguin, le Cardinal « présida » une messe de funérailles où l’eucharistie fut distribuée
à toute une classe politico-médiatique d’avorteurs, de complices des lois et des pratiques abortives, de prosélytes de la promotion juridique et scolaire de l’homosexualité. […] On
savait d’avance quelles seraient les particularités dominantes de l’assistance. Dans un tel cas, il convient d’afficher à la porte d’entrée, et au besoin de répéter oralement que pour
recevoir la sainte communion il faut être baptisé, catholique, et n’avoir conscience d’aucun péché mortel non encore absous. Il ne nous appartient pas de connaître, et encore moins de juger,
l’état au for intérieur de tant d’étranges communiants, ni du Cardinal qui « présidait » la messe. Mais au for externe, il est évident qu’il s’agissait de pécheurs publics en grand
nombre ; et le Cardinal présidant a mérité le titre, qui l’accompagne désormais, de « président des pécheurs publics ». […]
- Vers la fin de la IIIe République, les politiciens publiquement compromis dans une très sale affaire disaient entre eux, en manière de boutade : « Il faudrait une guerre
pour faire oublier ça. » Ce qui s’est largement vérifié. Aujourd’hui, quand il parle au Souverain Pontife ou à n’importe qui, le Cardinal sait bien que son interlocuteur pense en
silence à l’énorme festival de sacrilèges qu’il a présidé aux Invalides le 11 janvier 2010.”