On apprend par La Vie que Mgr Nourrichard va publier une
lettre à l’attention de tous les chrétiens du diocèse d’Evreux qui sera lue dans les paroisses dimanche. On sait qu’il a annoncé que la nouvelle équipe sacerdotale nommée pour succéder à
l’abbé Michel s’abstiendra de se rendre à Thiberville et qu’il autorise finalement l’abbé Michel à célébrer les sacrements.
lettre à l’attention de tous les chrétiens du diocèse d’Evreux qui sera lue dans les paroisses dimanche. On sait qu’il a annoncé que la nouvelle équipe sacerdotale nommée pour succéder à
l’abbé Michel s’abstiendra de se rendre à Thiberville et qu’il autorise finalement l’abbé Michel à célébrer les sacrements.
Il faut dire que l’évêque d’Evreux a passé la journée de jeudi à la Nonciature à Paris, où Mgr Ventura a pris ses fonctions, il y a maintenant plus d’un mois. Comme nous l’avons vu, le scandale de
Thiberville prend une ampleur internationale et les discussions vont bon train sur ce sujet dans les couloirs du Vatican. Comme l’écrit Alain Hasso sur le blog de Monde & Vie :
- “Des cas comme celui de l’abbé Michel, de curés refusant leur mutation, il y en a des centaines par an dans la chrétienté. Mais celui-là ne passe pas inaperçu. L’enjeu ? Le respect par
l’évêque d’une paroisse, la seule qui marche dans son diocèse, et qui marche, selon la volonté de Benoît XVI avec les deux rites. Un seul chiffre : il y a eu 170 confirmations l’an
dernier dans le diocèse d’Evreux. 40 pour la seule paroisse de Thiberville. Quand l’abbé Michel est arrivé voici 22 ans, il y avait des ADAP, des assemblée du dimanche en l’absence de
prêtre, la pratique n’était pas plus élevée qu’ailleurs. Au bout de 22 ans, Thiberville constitue que l’évêque le veuille ou non le seul fleuron d’un diocèse sinistré par une gestion
progressiste qui dure depuis Jacques Gaillot, qui a continué avec Jacques David, et qui se termine dans le désert avec Christian Nourrichard. Il faut ajouter que la mutation de l’abbé Michel
comme vicaire à Louviers (à l’autre bout du diocèse) correspondrait à la fermeture de la paroisse. Comme l’a dit l’évêque qui ce jour là ne s’embarrassait pas de langue de buis : «La
paroisse est supprimée» Eh bien ! L’abbé Michel ne refuse pas seulement sa mutation, il refuse cette suppression arbitraire. Son vœu en cette année sacerdotale, particulièrement consacrée
au Curé d’Ars ? Il l’a répété à plusieurs reprises : faire comme le Curé d’Ars, mourir dans sa paroisse, dont il connaît chaque famille, commençant sans doute à marier ceux qu’il a baptisé
voici 22 ans. L’évêque a répondu simplement que l’Evangile ne nous demandait pas de nous arrêter mais d’être toujours en mouvement. Je ne sais sur quel verset il s’appuie, mais il avait déjà
été particulièrement malchanceux dimanche dernier en citant un verset de psaume qui n’existe pas. Ce qui est clair en tout cas c’est que rien ne remplacera jamais le dévouement à vie et le
lien quasi charnel que le curé tisse avec sa paroisse.”