240 délégués des paroisses et mouvements catholiques du diocèse de Rouen ont participé les 14 et 15 novembre à la première session d’un synode diocésain ouvert le 25 octobre
par l’archevêque de Rouen, Mgr Jean-Charles Descubes. A Rouen, le précédent synode remonte à l’après Concile. Cette fois, l’archevêque de Rouen a souhaité une réflexion
sur les conséquences de la profonde réorganisation de 2005 qui a abouti à des regroupements en 7 doyennés et 56 paroisses. Le père Alexandre Joly, secrétaire général du synode, rappelle
:
“Le diocèse avait alors choisi de définir la paroisse comme une communion de communautés qui repose sur un territoire géographique déterminé et qui reste ouverte à tous ceux qui
frappent à sa porte”.
Le diocèse de Rouen sous l’impulsion de Mgr Joseph Duval avait alors pris quelque distance avec le droit canonique qui dit que la paroisse est une «communauté précise de
fidèles».
Le synode devra répondre à cette question : “Que ferons-nous pour que nos paroisses soient des communions de communautés de disciples du Christ qui vivent et témoignent de l’Evangile
?” et préciser les moyens : rassemblements, célébrations et responsabilités à mettre en place. En clair : le synode se demande comment il va pouvoir agir au vu de la
raréfaction des prêtres. Les paroisses du diocèse de Rouen sont au travail depuis un an. Il en est sorti un Cahier Synodal. A
charge pour les membres du synode de l’amender.
Après les deux journées de travail de la 1ère session du synode où 144 interventions (de 2 minutes chacune) des délégués ont été enregistrées, des commissions vont travailler. Une 2ème
session se déroulera les 27 et 28 février 2010, et une 3ème le 1er mai 2010. Le synode sera solennellement clôturé le lundi 24 mai à l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen (abbatiale actuellement transformée en ballet équestre). L’archevêque de Rouen
aura alors 5 mois de réflexion pour promulguer les « déclarations et décrets » du synode.
Le diocèse compte 143 prêtres, dont 107 en activité (79 ont moins de 75 ans et 13 moins de 40 ans) et 12 séminaristes. Reste à savoir si l’appel à des prêtres membres d’instituts sera évoqué,
ainsi que la création de paroisses personnelles, comme l’encourage le motu proprio Summorum Pontificum.