En une du site
du diocèse de Mgr Perrier, se trouve une publicité pour le rassemblement du dernier mardi du mois pro-immigration :
“Dire non à la réalité dégradante des centres de rétention, ces lieux où sont enfermés les personnes vivant en France en situation irrégulière, qu’il s’agisse d’étrangers démunis de titres de
séjour ou de demandeurs d’asiles. Ce sont les Cercles de silence. Rejoignez-les.”
Mais de quoi s’agit-il ? De refuser au pouvoir politique le droit de réguler l’immigration, comme le prévoit pourtant le CEC ? De soutenir des hors-la-loi, entrés sur le territoire national sans
en avoir demandé l’autorisation, et mépriser ceux qui auront effectué les démarches légales ?
Dans la doctrine sociale de
l’Eglise, on peut lire :
“La réglementation des flux migratoires selon des critères d’équité et d’équilibre est une des conditions indispensables pour obtenir que les insertions adviennent avec les garanties requises
par la dignité de la personne humaine.”
Et dans le Catéchisme de l’Eglise catholique :
“Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions
juridiques, notamment au respect des devoirs de migrants à l’égard du pays d’adoption.“ (§ 2241).
L’immigration, droit naturel, n’est pas en effet un droit absolu. La position de l’Eglise sur l’attitude des pays d’accueil face à l’immigration est pleine de nuances. On la trouve résumée dans
ces propos de Pie XII :
“la domination de chaque nation, bien qu’elle doive être respectée, ne peut être exagérée au point que, si un endroit quelconque de la terre permet de
faire vivre un grand nombre d’hommes, on n’en interdira, pour des motifs insuffisants et pour des causes non justifiées, l’accès à des étrangers nécessiteux et honnêtes, sauf s’il existe des
motifs d’utilité publique, à peser avec le plus grand scrupule“ [Constitution apostolique Exsul
familia].
Actuellement, notre pays n’a plus la capacité d’accueillir de nouveaux migrants, non seulement pour des raisons économiques et
sociales (chômage, délinquance, logement, etc.) mais aussi parce que les Français ne sont eux-mêmes plus conscients d’appartenir à une nation, avec une identité propre qu’ont forgée 1500 ans
d’histoire. Or, le bien commun exige que l’on protège d’abord les nationaux puis, une fois garanti leur épanouissement, les étrangers dans la mesure des capacités du pays.