Nommé évêque il y a un an, une offensive médiatique vient d’être lancée contre lui par le quotidien
Sud-Ouest. Au vu de l’article, il s’agit d’une manipulation. Décryptage.
Le scandale pour faire réagir le lecteur est écrit en en-tête : “Les filles de choeur, venues depuis des années gonfler les effectifs des
enfants au service des prêtres, sont désormais persona non grata“.
La contre-vérité vient ensuite, proférée par la mère d’une des filles : “J’ai relu le catéchisme et d’autres ouvrages pour vérifier que je ne
me trompais pas : j’ai trouvé des textes du pape qui autorisent les filles enfants de choeur.”
Or Redemptionis Sacramentum précise bien :
“On ne doit pas oublier que, du nombre de ces enfants, qui servent à l’autel, a surgi, au long des siècles, une multitude de ministres sacrés […] Les filles ou les femmes peuvent être
admises à ce service de l’autel, au jugement de l’Évêque diocésain; dans ce cas, il faut suivre les normes établies à ce sujet”
“le Saint-Siège rappelle qu’il sera toujours opportun de suivre la noble tradition du service de l’autel confié à de jeunes garçons.”
Vient ensuite le tapage, destiné à déstabiliser le prêtre : appel à la Halde, au Comité groupusculaire de la Jupe (qui a eu,
il y a quelques temps, les honneurs tant du Monde que du site internet de Famille chrétienne).
Et en fin d’article, on nomme la victime, le bouc émissaire, l’homme à abattre, véritable finalité de ce montage :
“La controverse est étroitement liée au nouvel évêque de Bayonne, qui est arrivé en Pays basque précédé de sa réputation de proche de Benoît XVI et de l’aile la plus conservatrice de
l’église.”[sic pour Eglise]
Maintenant, la question est de savoir si ses confrères le soutiendront ou, comme on a pu le voir par ailleurs, lui jetteront la pierre. Quant à Mgr Aillet, gageons qu’il ne sera pas déstabilisé.
Il vient récemment d’installer un nouveau monastère dans son diocèse. Un ordre féminin justement : des moniales carmélites
déchaussées. Preuve qu’il sait mettre les femmes à l’honneur.