Une délégation parlementaire, après avoir été aimablement reçue au Vatican, a pondu un rapport, dans lequel on
peut lire (passons sur Mgr Mamberti qui y devient cardinal, ce qui montre en passant que ce rapport a été écrit sur un coin de table) :
“Benoît XVI a certes procédé à quelques nominations mais l’équipe qui entourait
Jean-Paul II a vieilli et n’est sans doute plus toujours en phase avec les réalités. Il n’y a pas eu de changements dans l’organisation de la Curie romaine et aucune réforme des
organismes n’a été envisagée. […] Selon certains interlocuteurs, le risque de dysfonctionnements voire d’un manque de gouvernance n’est pas écarté“. (p.15)
“la délégation a le sentiment que la communication du Saint-Siège souffre d’un déficit d’organisation et de moyens. Le Saint-Siège ne dispose pas de service de communication à
proprement parler et il n’y a plus de porte-parole officiel comme sous le pontificat de Jean-Paul II.” (p.16)
Imagine-t-on une commission épiscopale rédiger un rapport sur le fonctionnement du Parlement français, évoquant l’absence des députés à l’Assemblée, la moyenne d’âge des sénateurs, le poids des
lobbys, les rémunérations aberrantes ou la multiplication des rapports sans suite… ?