représentant de l’épiscopat – seul le cardinal Barbarin a apporté son soutien aux organisateurs), l’abbé Loiseau, fondateur de la Société
Missionnaire de la Divine Miséricorde, a évoqué l’une des spécificités de son nouvel institut : l’apostolat auprès des Musulmans. Celui-ci devient en effet urgent puisqu’on compte au minimum
5 millions d’adeptes de l’islam sur notre sol (certaines sources évoquent même 10 millions). C’est une évangélisation qui est difficile à plusieurs titres. Notamment parce qu’un musulman qui se
convertit risque la mort auprès des siens.
Mais aussi parce que l’abbé Fabrice Loiseau a déclaré que sa mission allait à l’encontre de tout
le dialogue interreligieux tel qu’il est pratiqué en France. Il n’a aucun soutien du SRI, le Service National pour les Relations avec l’Islam (au
logo étrangement ressemblant au croissant islamique), qui dépend de la Conférence des
Evêques de France. Alors que chaque diocèse a un délégué dans cet organisme, celui de Fréjus-Toulon n’en possède pas. Dans la présentation de
ce “service”, on lit pourtant :
“Il vise à maintenir des contacts réguliers avec des associations et des personnes appartenant à la religion musulmane, il conseille aussi les chrétiens (prêtres, religieux ou laïcs) que leur
situation ou leur fonction amène à établir des liens plus suivis avec des croyants musulmans“.
Le SRI est sous l’égide de Mgr Michel Santier, évêque de Créteil et président du Conseil pour les relations interreligieuses de la
Conférence des évêques de France.