Des passages nous avaient échappé dans le discours d’ouverture du Président de la Conférence épiscopale. Les voici :
“Aujourd’hui, la famille est
exposée au relativisme des valeurs qui dégénèrent en contre-valeurs : ruptures familiales, crise sociale de l’image du père, difficultés à assumer des engagements stables, graves
ambiguïtés à propos de la relation d’autorité entre les parents et les enfants, nombre croissant de divorces, la plaie de l’avortement, le recours de plus en plus fréquent à la
stérilisation et l’instauration d’une véritable et nette mentalité contraceptive. […] Le rôle de l’Eglise sera toujours de promouvoir et de
défendre la dignité humaine, indépendamment de l’idéologie ou de la croyance religieuse des personnes, alliant toujours le respect et le courage. […]
Dans bien des cas nous serons incompris, mais ce que nous jugeons être la vérité sur la vie humaine doit prévaloir sur ce qui est considéré comme politiquement ou socialement correct et sur les
applaudissements de l’opinion publique dominante. […]
Dans de nombreux cas, peuvent être nécessaires des actions et des attitudes frontales, dans la manifestation d’un juste non-conformisme civique, afin que la liberté de choix des parents quant à
l’éducation de leurs enfants soit respectée et clairement affirmée par les lois.”
Voilà qui est clair. Oui, mais ce discours n’a pas été prononcé à Lourdes mais à Fatima. Il s’agit du président de la Conférence des évêques du Portugal, Mgr Jorge Ortiga. On se disait
aussi…