“Nos sources
sont parfaitement dignes de foi : témoignages directs et réitérés de la conversation publique tenue par l’évêque à la sortie de la messe, le 23 août 2009. Les paroles prononcées par
l’évêque de Langres que nous avions rapportées nous ont été à nouveau confirmées expressément. Nous admettons très volontiers que Mgr Gueneley, que l’on dit grandement fatigué et prêt à
prendre sa retraite, ne se souvienne pas qu’il les a proférées, ou bien qu’il ait oublié leur contenu exact. Nous devons à la vérité de dire que ces paroles étaient même plus dures, dans la
mesure où nous avons volontairement omis un qualitatif que Mgr Gueneley avait appliqué à l’un de ses trois confrères, lequel constituait une injure qui n’ajoutait rien à l’information que
nous nous faisions un devoir de délivrer.
Cette information, en effet, il ne servirait à rien de la taire. Il serait même malsain de masquer ces tensions notoires entre
évêques de France, manifestées de manière anecdotique mais très significative par cet épisode. Elles mettent en lumière l’un des aspects, et non le moindre, des difficultés que rencontre
l’application du Motu Proprio : la disparité ecclésiologique existant au sein de l’épiscopat français. La nécessité d’une saine information nous fait donc obligation de confirmer que ces
critiques ont bien été formulées par un évêque de France à l’encontre de trois autres évêques, dans les termes où nous les avons rapportées.”