Sur son blog Summorum Pontificum
Observatus, Christophe Saint-Placide met en perspective le colloque de Reunicatho et une certaine hostilité de l’évêque de Versailles :
“L’an dernier, pour la première édition de ce colloque, une sorte de bras de fer
s’était engagé entre l’évêque de Versailles et les organisateurs, Mgr Aumonier annonçant quelques jours avant la tenue de cette assemblée l’ouverture de la chapelle de l’Immaculée donnée à la Fraternité Saint-Pierre qui avait perdue l’historique Notre-Dame des Armées. Il espérait ainsi gagner sur deux
tableaux :
– couper l’herbe sous les pieds des demandeurs «paroissiaux» organisateurs du colloque
– et satisfaire les «durs» favorables à la Fraternité Saint-Pierre qui s’estimaient lésés par la récupération par le diocèse de Notre-Dame des Armées, (et donc trouver une paix de compromis) tout
en donnant l’impression d’appliquer les demandes du pape.
C’était oublier un peu vite que les laïcs voulaient pour leur part avoir la forme extraordinaire dans «leurs» paroisses et
qu’ils n’en étaient plus au Motu proprio de 1988 mais à celui de 2007. […] [Cette année] Mgr de Versailles s’est plaint de ne pas voir les organisateurs de ce rassemblement lui demander son autorisation avant de tenir cette réunion. Un proche
lui a fait remarquer tranquillement qu’ils n’avaient pas à le faire. Le Concile Vatican II offre en effet une grande liberté aux laïcs. Mais, étrangement, certains évêques ont vis-à-vis des
traditionalistes une attitude très cléricale.”
Il y a actuellement 20
demandes émanant de groupes stables dans le diocèse de Versailles. Mgr Eric Aumonier compte-t-il en satisfaire quelques unes juste avant la tenue de ce colloque ?