Interrogé par RCF Méditerranée sur la polémique lancée par Paix Liturgique à propos de Mgr Gueneley, Mgr Dominique
Rey, évêque de Fréjus-Toulon, répond qu’il a pu s’entretenir de ce sujet avec l’évêque de Langres. Retranscriptions par nos soins :
“Non, on a tendance de nos jours, par des commentateurs qui ne sont pas toujours avisés, de souligner, de suggérer ou
d’interpréter des lignes de fracture entre des évêques […] On a effectivement entre diocèses des spécificités ou des différences d’apréciation et c’est tout à fait normal mais c’est sur le fond
d’une réelle, authentique fraternité épiscopale. L’Assemblée plénière est là pour être un lieu de collégialité entre les évêques, affective et effective et pour essayer de déployer la synodalité
entre nos Eglises particulières. Donc il n’y a aucune divergence, en tout cas avec Mgr Gueneley, dont les propos ne correspondent absolument pas à ce qu’il a pu dire ou ce qu’il a dit. Il y a
là une interprétation ou une ligne de fracture qui n’existe pas.”
Soit. Pour notre part, nous suggérons filialement à Mgr Gueneley, afin de lever tout doute, d’organiser généreusement la
célébration de la forme extraordinaire dans son diocèse.
A propos de ce qu’a dit Mgr Vingt-Trois :
“Non, Mgr Vingt-Trois a souligné que l’accueil des communautés nouvelles ne peut pas se faire n’importe comment. Il ne s’agit
pas de savoir s’il faut accueillir ou pas accueillir […] Il s’agit plutôt d’avoir un accueil responsable, c’est-à-dire accompagner ceux que l’on accueille, veiller à leur insertion réelle dans
le tissu ecclesial pour le féconder de l’intérieur. Et de ce point de vue, je suis tout à fait en phase avec le cardinal Vingt-Trois, qui soulignait ce point d’attention. […] Je pense à cette
phrase qu’a dite très récemment le pape Benoît XVI et que j’ai entendue de mes oreilles à Rome : “Je vous demande -disait-il aux évêques- d’accueillir avec générosité et amour ces
nouvelles réalités ecclésiales qui surgissent“. […] Nous ne vivons pas de perfusion extérieure
mais nous avons besoin des autres“.
Il reste donc à Mgr Vingt-Trois d’accueillir généreusement et avec amour les nouvelles réalités, comme notamment l’Institut du
Bon Pasteur, qui habite depuis plusieurs années un tout petit local (le Centre Saint Paul) dans le 2e arrondissement de
Paris.