Suite aux propos
de Mgr Gueneley, le journaliste suisse Vincent Pellegrini indique
que cela ne l’étonne pas vraiment :
“D’abord parce que les évêques ciblés sont fidèles au pape et veulent appliquer ses directives. Ensuite parce qu’il rapporte des propos similaires d’un évêque suisse à l’encontre de… Mgr Aillet
: « Ce fait ne m’étonne pas. Je sais en effet qu’un membre de la Conférence des évêques suisses a déclaré à un fidèle que ce que faisait Mgr Aillet nuisait à la concorde dans
l’Eglise. Alors que Mgr Aillet ne fait que suivre le pape…»
La concorde dans l’Eglise… Il y a quelques jours, l’évêque de Bayonne publiait une note pour la mise en oeuvre du Motu
Proprio Summorum Pontificum dans son diocèse. En voici un extrait :
“A travers cette mesure, j’entends honorer le droit des fidèles attachés à la forme extraordinaire
du missel romain, droit garanti par le Motu Proprio Summorum Pontificum qui en précise les conditions d’application.
En tant que Modérateur de la Liturgie dans mon diocèse, je veillerai à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité.
Je ne doute pas que cette mesure renforcera la communion et permettra aux fidèles attachés à la forme extraordinaire du missel romain de participer pleinement à la vie du diocèse.
C’est dans une confiance toute filiale que je vous demande d’accueillir cette disposition voulue par le Saint-Père Benoît XVI, que d’aucuns appellent déjà le Pape de la Réconciliation.”
Voilà justement un évêque soucieux de faire régner la concorde dans son diocèse, conformément aux voeux de Benoît XVI. Une mesure qui nuit sans aucun doute à la concorde interne (du latin
concordia, de cum, avec, et cor, cordis, coeur) de certaines têtes mitrées.