La Conférence des Evêques de
France (CEF) a coutume de parler d’une seule voix notamment sur des sujets dits « sensibles », comme la liturgie. La session qui s’ouvre aujourd’hui à Lourdes, et qui se prolongera jusqu’au 8
novembre, abordera-t-elle le sujet évoqué par l’évêque de Langres, Mgr Gueneley et rapporté par Paix Liturgique ?
Le 23 août 2009, il célébrait la messe de 10h30 à Joinville. Et ce jour-là, sans que cela soit prémédité, un groupe de familles catholiques du diocèse avaient décidé de venir à la
rencontre des paroissiens de Joinville pour connaître leur opinion au sujet de l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum dans leur diocèse et leur faire connaître leur demandes…
L’évêque leur enjoignit de déguerpir immédiatement… ce qu’elles refusèrent de faire. Monseigneur Gueneley fit à l’issue de la messe une déclaration très hostile au sujet de la démarche des
fidèles qu’il accusait d’être des agitateurs. A un jeune homme qui disait à Monseigneur Gueneley qu’il était temps de vivre dans l’Eglise avec son temps, d’accueillir les différences, de ne pas
avoir peur et de suivre la voie que nous montre le Pape, à l’instar de ce que faisaient bon nombre d’autres évêques, Monseigneur Gueneley a répondu publiquement :
” Monseigneur Centène, on l’a fait plier. Monseigneur Aillet, on lui donne trois ans. Après, nous verrons. Dominique Rey, son diocèse finira par couler
!“
On sait que, décevant l’espoir de nombreux fidèles, Mgr Centène ne s’est pas fait remarquer depuis son arrivée à la tête du diocèse de Vannes. Mgr Aillet, au contraire, vient juste de célébrer la
forme extraordinaire, dimanche à Bayonne et ses nombreux communiqués témoignent de son attachement au bien commun. Quant à Mgr Rey, on ne le présente plus : il a l’un des séminaires les plus
remplis de France.
Il reste à savoir au nom de qui s’exprime Mgr Gueneley. Au nom de la CEF ? Du groupe dirigeant de la CEF, souvent mentionné par Jean Madiran ?