L’agence de presse Zenit a publié un très intéressant entretien avec le cardinal Piacenza, préfet de la congrégation pour le clergé. Cet entretien mérite d’être lu et relu. Pour l’heure, je vous propose de lire cette très juste description du monde contemporain dans ses rapports avec l’Eglise:
“Il y a toujours eu dans l’histoire de l’Église des « mouvements centrifuges », tendant à « normaliser » le caractère exceptionnel de la vie du Christ et de son corps vivant dans l’histoire, qui est justement l’Eglise. Une « Eglise normalisée » perdrait toute sa force prophétique, ne dirait plus rien à l’homme et au monde et, de fait, trahirait Son Seigneur.
La grande différence de l’époque contemporaine est à la fois doctrinale et médiatique. Pour ce qui concerne la doctrine, on prétend justifier le péché, non pas en s’en remettant à la miséricorde, mais en ayant confiance en cette dangereuse autonomie dont la saveur est proche de l’athéisme pratique ; d’un point de vue médiatique, au cours des dernières décennies, les « forces centrifuges » physiologiques, sont l’objet d’attention et sont amplifiées de manière inopportune par les outils d’information qui, d’une certaine façon, vivent de contrastes.”
Comme journalistes, nous sommes, en particulier, très sensibles à la juste critique du cardinal sur la complaisance de la caste médiatique envers les hétérodoxes. Si OV peut aider à rééquilibrer les choses, en défendant simplement la Tradition et le Magistère, nous ne serons pas tout à fait inutiles!
¨¨”l’art” moderne médiatique semble faire en sorte que l’on peut très bien vivre, aujourd’hui, un style de vie en adoptant des pratiques tout à fait contraires à la morale de l’Église et même de réclamer que ces pratiques fassent partie intégrale de l’être humain. Comme si on pouvait changer sa nature sans heurt. C’est comme si le propriétaire d’une boutique de lingerie vous imposait un vêtement beaucoup trop petit pour vous en vous disant “allez, contentez-vous de celà même si vous en souffrez… vous maigrirez plus tard”