Lors de l‘audience de mercredi, Benoît XVI a évoqué le célèbre psaume 22 (ou 21, selon la numérotation traditionnelle catholique), ce cri déchirant prononcé sur la Croix par Notre-Seigneur, qui correspond à une expérience bien connue, celle du “silence de Dieu”, mais qui s’achève aussi par un cri de confiance (Tu m’as répondu et je proclame Ton nom devant mes frères…):
Le cri initial du psalmiste, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?, semble s’adresser à un Dieu lointain et sourd. “Ce silence lacère l’âme de l’orant qui ne cesse de l’appeler sans résultat… Dans un acte extrême de confiance et de foi, il appelle son Dieu…ne pouvant croire que le lien avec le Seigneur soit définitivement rompu.