Hier, au 25e congrès eucharistique national italien d’Ancône, le Pape a rappelé le lien entre la vie sacramentelle et l’action sociale et politique des catholiques:
« L’histoire bi-millénaire de l’Eglise est constellée, a fait observer le pape dans son homélie, de saints et de saintes dont l’existence est un signe éloquent de comment justement de la communion avec le Seigneur, dans l’eucharistie, naît une assomption nouvelle et intense de responsabilité à tous les niveaux de la vie communautaire, et donc un développement social positif qui a la personne pour centre, spécialement celle qui est pauvre, malade ou en difficulté. […]
Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas rester étrangers ou indifférents devant le sort de nos frères, mais entrer dans la logique même de l’amour et du don du sacrifice de la croix ; qui sait s’agenouiller devant l’eucharistie, qui reçoit le corps du Seigneur ne peut pas ne pas être attentif, dans la trame ordinaire des jours, aux situations indignes de l’homme, et sait se pencher en première personne sur les nécessiteux, sait rompre son pain avec l’affamé, partager l’eau avec l’assoiffé, vêtir celui qui est nu, visiter le malade et le prisonnier. »
Une nouvelle occasion de se souvenir que la doctrine sociale de l’Eglise n’est pas une matière à option!
oui le Pape a raison, voici un lien intéressant à ce sujet:
http://michaeljournal.org/juvdm/2011/aug-sept-week-congress/