En recevant les lettres de créances de 6 nouveaux ambassadeurs (Moldavie, Guinée Equatoriale, Belize *, Syrie, Ghana, et Nouvelle Zélande), jeudi dernier, Benoît XVI a évoqué la conception chrétienne de l’écologie. Je relève notamment dans son discours ces quelques lignes sur la technique:
“Tout miser sur elle ou croire qu’elle est l’agent exclusif du progrès, ou du bonheur, entraîne une chosification de l’homme qui aboutit à l’aveuglement et au malheur… La technique qui domine l’homme, le prive de son humanité. L’orgueil qu’elle engendre a fait naître dans nos sociétés un économisme intraitable et un certain hédonisme qui détermine subjectivement et égoïstement les comporte¬ments. L’affaiblissement du primat de l’humain entraîne un égarement existentiel et une perte du sens de la vie… Il est donc urgent d’arriver à conjuguer la technique avec une forte dimension éthique… La technique doit aider la nature à s’épanouir dans la ligne voulue par le Créateur. En travaillant ainsi, le chercheur et le scientifique adhèrent au dessein de Dieu qui a voulu que l’homme soit le sommet et le gestionnaire de la création.”
* Si, comme moi, vous ignoriez où se situe le Belize, je suis désormais en mesure de vous dire que ce pays se situe au sud du Mexique, tout près du Honduras.
la technique a permis autrefois de supprimer l’esclavage utile dans les sociétés antiques; mais au 19eme siècle elle a surtout servie les classes les plus riches; et cela est vrai qu’actuellement, elle ne sera un progrès que si elle est au service des hommes et non l’inverse( automobiles television cinéma e t c)