Lors de l’audience d’aujourd’hui, le Pape a évoqué la figure d’Abraham, père des croyants et père des priants. Benoît XVI a dit qu’Abraham, patriarche et père de tous les croyants, offre “le premier exemple d’une prière d’intercession, lorsque Dieu lui annonce sa volonté de détruire Sodome et Gomorrhe… Il ne se limita pas à demander le salut des innocents mais, en faisant appel à sa justice, il lui demanda de pardonner” les villes entières. La justice divine “recherche le bien qu’elle créée par le biais du pardon qui transforme le pécheur, le convertit et le sauve… Cette pensée presque paradoxale d’Abraham se résume ainsi: On ne peut traiter les innocents comme les coupables car ce serait faire injustice. A l’inverse, il faut traiter les coupables comme les innocents. Et, au nom d’une justice supérieure, il faut leur offrir une possibilité de salut. Mais il leur faut confesser leur faute pour obtenir le pardon de Dieu et être sauvés, s’engager aussi à ne plus faire le mal pour devenir à leur tour des justes”.
Une belle réflexion sur l’insondable mystère de la justice miséricordieuse de Dieu!
Remarquable mise au point par le St Père trop tue depuis le dernier concile au sujet de la miséricorde Divine et le pardon de Dieu qui ont bon dos pour les inconditionnels de la sempiternelle TOLERANCE mais à la seule et unique condition dont les clercs de l’Eglise ne parlent plus:
“Mais il leur faut confesser leur faute pour obtenir le pardon de Dieu et être sauvés, s’engager aussi à ne plus faire le mal pour devenir à leur tour des justes ».
Malheureusement le cas espagnol n’est pas unique. Au Canada, aux Etats Unis,voir l’excellent site LifeSiteNews, des évêques soutiennent à travers leurs agences caritatives des associations pro-avortement. Même chose en France avec le CCFD : http://www.terrorismepastoral.blog4ever.com
Cette logique de la miséricorde vient heureusement remplacer une autre logique que je peux avoir (et peut-être aussi d’autres) parfois : le mal que subit le pécheur peut l’aider à la conversion par la souffrance qu’il endure.
Mise au point et éclairage bienfaisants. Merci pour ces paroles vivifiantes du Saint Père!
Comme le dit Guy, on entend sans cesse depuis quelque 40 ans le sempiternel discours sur “les prostituées qui nous précéderont dans le royaume des cieux”. Comme si c’était en tant que prostituées et non en tant que péchresses repentantes qu’elles allaient entrer au ciel. Quand Jésus guérit et pardonne, il ajoute: “Va et ne pèche plus”.
D’où ces paroles de Benoît XVI, pleines de fermeté et de miséricorde à la fois: “Il faut traiter les coupables comme les innocents. Et, au nom d’une justice supérieure, il faut leur offrir une possibilité de salut. Mais il leur faut confesser leur faute pour obtenir le pardon de Dieu et être sauvés”.