Cet après-midi, Benoît XVI reçoit le nouveau préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des peuples (et ancien substitut pour les affaires générales de la Secrétairerie d’État), Mgr Fernando Filoni.
Comme on sait, ce poste, auquel Mgr Filoni a été nommé courant mai, est stratégique (on parle souvent de son préfet comme du “pape rouge”) et couvre des territoires immenses, où l’Eglise est particulièrement dynamique (tout ce que l’on appelle les “terres de mission”). Mgr Filoni devra également user abondamment de ses talents de diplomate pour résoudre les délicats problèmes financiers que la congrégation a rencontrés ces dernières années du fait d’un patrimoine gigantesque (pratiquement tous les dons pour les missions passent par elle) et du statut d’Etat souverain dont bénéficie le Vatican (problèmes dont j’avais parlé l’année dernière).
Recevoir Mgr Filoni? Le mérite-t-il? Un coup de pied au derrière serait plus à la hauteur des mérites de cet individu, qui a utilisé sa fonction de Substitut à la Secrétairerie d’Etat pour saboter le pontificat de Benoît XVI.