Notre consoeur Jeanne Smits vient d’écrire dans Présent un excellent article sur la récupération médiatique du message Urbi et Orbi de Benoît XVI à propos des questions migratoires:
“Benoît XVI a lancé à la face du monde : « Aux nombreux exilés et aux réfugiés qui proviennent de différents pays africains et qui ont été contraints de laisser leurs affections les plus chères, que se manifeste la solidarité de tous ; que les hommes de bonne volonté soient éclairés pour ouvrir leur cœur à l’accueil, afin que de façon solidaire et concertée il soit possible de répondre aux nécessités pressantes de tant de frères […]. »
De là à l’ériger en chantre de l’immigration il n’y a évidemment qu’un pas […].
Comment les hommes d’Eglise pourraient-ils ne pas prôner la charité envers les personnes, ceux qui souffrent et fuient la pauvreté, le malheur et la guerre ? […]
Mais cela n’interdit pas, ne peut, au niveau politique, interdire aux Etats – qui le font déjà mollement – de préserver la paix et l’identité pour leurs citoyens d’abord. Et cela oblige aussi à porter le Christ dans ces pays où tout va mal… Dans le même message Urbi et Orbi, Benoît XVI affirmait d’abord : « Que dans les pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, tous les citoyens – et en particulier les jeunes – mettent tout en œuvre pour promouvoir le bien commun et pour construire une société où la pauvreté soit vaincue et où tout choix politique soit inspiré du respect pour la personne humaine. »
Là-bas. Sur place. Il ne leur recommande point l’émigration, mais, autant que possible, le travail actif et la prise de responsabilités. « Que l’éclat du Christ atteigne aussi les peuples du Moyen-Orient » : la réponse de l’Eglise est là.”
Cela va sans dire. Mais cela va effectivement beaucoup mieux en le disant!
Et comment ont fait cela SVP…..