Recevant, le 16 avril, les lettres de créance du nouvel ambassadeur d’Espagne près le Saint-Siège, Mme María Jesús Figa López-Palop, Benoît XVI lui a tenu un discours ferme et non équivoque:
« Que dans certains endroits on tende à considérer la religion comme un facteur socialement insignifiant et même agaçant ne justifie pas le fait qu’on cherche à la marginaliser, parfois par la diffamation, la moquerie, la discrimination et même l’indifférence face à des épisodes de profanation claire. […] C’est ainsi que l’on viole le droit fondamental à la liberté religieuse inhérente à la dignité de la personne humaine qui est une arme authentique de la paix parce qu’elle peut changer et rendre meilleur le monde. […]
[L’Eglise] veille sur le droit à la vie humaine de son début à son terme naturel, puisque la vie est sacrée et que personne ne peut disposer d’elle arbitrairement. Elle veille sur la protection et sur l’aide à la famille, et soutient des mesures économiques, sociales et juridiques afin que l’homme et la femme qui contractent un mariage et forment une famille aient le soutien nécessaire pour accomplir leur vocation à être un sanctuaire de l’amour et de la vie. […] [Elle soutient aussi] une éducation qui inclut les valeurs morales et religieuses selon les convictions des parents, comme c’est leur droit, et comme cela convient au développement intégral des jeunes. »
(On aura reconnu au passage les fameux points non négociables)