Par le blogue de Jeanne Smits, je découvre cette nouvelle passée totalement inaperçue en France, malgré l’actualité bioéthique:
“À moins que Nature ne se trompe complètement on assistera peut-être bientôt à un tournant historique dans la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires (CSE) humaines en Europe. Il y a une dizaine de jours la Cour de justice de l’Union européenne a rendu public un avis de son procureur Yves Bot. […] [Le procureur] a conclu le 10 mars que même si cela n’implique pas la destruction directe d’embryon, les techniques qui exploitent les lignées de CSE ne peuvent pas faire l’objet d’un brevet parce que cela se rapproche d’une utilisation industrielle des embryons humains et serait contraire à l’éthique et l’ordre public.”
On notera au passage l’effarante partialité des médias qui “balancent” la nouvelle du fameux “bébé-médicament” à la veille du débat à l’Assemblée, mais “oublient” de dire que la recherche sur les embryons posent non seulement des gravissimes problèmes moraux, mais aussi d’insolubles difficultés juridiques!