Le RP Lombardi continuait à propos de la sentence de la Cour européenne sur les crucifix:
“La sentence rendue par la Grande Chambre est également bienvenue dans la mesure où elle contribue au rétablissement de la confiance en la Cour européenne des Droits de l’homme chez bonne part des citoyens européens, convaincus du rôle déterminant des valeurs chrétiennes dans leur histoire, dans la construction de l’unité de l’Europe, de sa culture, de ses droits et libertés.”
Je fais partie de ces citoyens européens convaincus du rôle du christianisme dans la naissance de l’Europe après la chute de l’empire romain en Occident. Mais je suis forcé de dire qu’il faudra un peu plus d’une sentence réjouissante pour me rendre confiance dans la Cour européenne des droits de l’homme. Pour moi, jusqu’à plus ample informé, cette cour reste, malgré son nom, une officine violemment anti-chrétienne et donc violemment anti-européenne (au sens de la civilisation européenne qui n’a rien à voir avec l’organisation administrative européenne) et hostile aux véritables droits de la personne humaine, nécessairement enracinés dans la loi naturelle précisément rejetée par l’idéologie manifestée avec constance par la CEDH…
N’oublions jamais que la devise de l’Europe, telle que la conçoivent les bureaucrates qui veulent nous imposer leur loi, c’est : “la concurrence libre et non faussée” qui apparaît constamment dans la pseudo constitution, rejetée par les Français mais imposée par un tour de passe passe au parlement.
Autrement dit malgré les termes, la loi de la jungle : que le le plus puissant et le plus influent gagne. Nous sommes aux antipodes de la charité chrétienne, d’où bien sûr une christianophobie latente.