En signalant hier le communiqué du Vatican sur la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, je ne disposais pas du texte intégral et j’ai donc manqué ces lignes pourtant importantes du textes du RP Lombardi, directeur de la salle de presse du saint-siège:
“Il est donc reconnu…que la culture des Droits de l’homme ne saurait être opposée aux fondements religieux de la civilisation européenne, à laquelle le christianisme a offert une contribution essentielle. En outre, selon le principe de subsidiarité, il est légitime que chaque pays évalue la valeur des symboles religieux de sa propre identité comme les conditions de leur exposition, ainsi que certaines cours suprêmes nationales viennent de le confirmer. En cas inverse, le principe de liberté religieuse aurait paradoxalement servi à limiter voire nier cette liberté, allant jusqu’à exclure tout symbole religieux des lieux publics. On aurait ainsi violé cette liberté en repoussant sa légitime identité symbolique.”