Un lecteur attentif m’avait envoyé, voici quelques semaines, un entretien du “National catholic reporter” avec Giovanni Maria Vian, directeur de “L’Osservatore Romano”, mais le temps m’avait manqué jusqu’ici pour en parler. Malgré les semaines, cet entretien reste fort intéressant.
Nous aurons sans doute l’occasion d’en reparler, mais je note déjà que Vian conteste avoir commis une erreur lors de la publication d’extraits du livre “Lumière du monde. Il nie, en particulier, formellement avoir violé l’embargo – ce dont nous l’avions accusé, pour notre part. Mais, curieusement, il explique aussi:
“Je ne le pense pas [que nous ayons commis une erreur]. Parce qu’il avait déjà été décidé que diverses agences de presse donneraient des extraits du livre le dimanche matin, nous n’avions pas d’autre choix que de publier nos extraits samedi après-midi. [L’édition dominicale de L’Osservatore Romano paraît toujours le samedi après-midi, précision du NCR]”
Ce qui est exactement confirmer ce que nous disions!
L’OR a bien été le premier à violer l’embargo. Et l’argument selon lequel d’autres allaient le violer un peu plus tard est absurde. D’abord, parce que les turpitudes des autres ne justifient pas les nôtres. Et, surtout, parce que l’OR devrait avoir une retenue en matière de communication pontificale à laquelle on peut comprendre – sans l’approuver – que tous les médias ne soient pas astreints.
Je n’ai rien contre la personne du Professeur Vian, mais je maintiens que la politique éditoriale de l’OR comprend beaucoup trop d’erreurs graves, qui ne sont jamais corrigées, ni même reconnues.