Le Pape a envoyé aujourd’hui un message à la conférence épiscopale du Brésil, dans lequel il parle de l’amour de la création en termes équilibrés – aussi éloignés du panthéisme écologiste que du consumérisme:
“Un premier pas en vue d’une juste relation avec l’environnement serait que l’homme reconnaisse sa condition de créature. N’étant pas Dieu mais son reflet, il devrait être plus sensible à la présence divine dans ce qui l’entoure, car l’épiphanie divine se manifeste dans toute créature et dans l’être humain tout particulièrement… Ce n’est que s’il est capable de respecter la création qu’il atteindra la plénitude de sa propre existence. A l’inverse, s’il ne respecte pas la création qui l’entoure, l’homme se déprécie lui même. La première écologie est l’écologie humaine. Sans une nette défense de la vie humaine de sa conception à sa fin naturelle, sans la défense de la famille fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, sans la défense des exclus et des marginalisés de la société, y compris ceux qui ont tout perdu dans des catastrophes naturelles, il ne saurait y avoir de véritable défense de l’environnement.”