Mon confrère Daniel Hamiche a traduit sur Americatho la réponse de Mgr Samuel Aquila, évêque de Fargo, à la question suivante : « Quelle devrait être la réponse de l’Église aux politiciens catholiques qui défendent la légalisation de l’avortement ? ».
« Leurs évêques particuliers peuvent utiliser la méthode de correction qui nous est donnée par la Sainte Écriture, en particulier dans l’Évangile de Matthieu [18, 15-18]. Notre Seigneur nous enseigne de parler à la personne, puis, si elle ne change pas, de faire venir deux ou trois personnes avec nous. Si elle persiste à ne pas vouloir changer, l’Église devra lui parler, ce qui se fait par l’évêque. [L’évêque] exerce l’autorité du Christ. Le Christ nous enseigne alors que si cette personne persiste à ne pas vouloir changer, il faut la traiter comme le changeur ou le païen : la chasser. Nous faisons cela par amour pour la personne et cherchons sa conversion. Il faut qu’elle comprenne que le salut éternel de son âme est en jeu en raison des positions qu’elle prend. Les catholiques sont appelés à défendre la vie et tout particulièrement celle des enfants à naître. L’enseignement de l’Église est clair. Si nous ne contestons pas des responsables publics qui rejettent cet enseignement, nous les laissons dans leur péché et nous introduisons la confusion chez les fidèles ».
Réponse parfaitement simple et claire.
Il me semble aussi que c’est une charité à faire aux avorteurs que de leur dire la vérité sur leur crime – et cela vaut naturellement aussi pour tous les crimes. Faute de quoi il leur est très difficile de se convertir et nous en portons, nous, la responsabilité. En outre, se taire (ou même traiter avec déférence les politiciens soutiens de l’avortement, comme cela se pratique en France) laisse croire soit qu’il existe une morale pour les puissants et une autre pour les simples fidèles; soit que l’avortement n’est pas un acte bien grave. Dans les deux cas, la confusion est gravissime.
Oui, mais qu’attend-on pour le faire effectivement ?
Et tous ceux qui soutiennent des chose tout aussi peccamineuses,cela va sans dire ,mais encore mieux en le disant!