A la faveur de l’annonce selon laquelle Benoît XVI n’était plus donateur de ses organes depuis son élection au souverain pontificat, Jeanne Smits a publié un intéressant article sur les problèmes éthiques posés par le don d’organe. J’y lis notamment ceci:
“D’éminents membres de la hiérarchie catholique – et même plusieurs papes – ont, depuis plusieurs décennies, souligné la « beauté » et la « charité » de l’acte qui consiste à laisser récupérer ses organes après sa mort pour donner une chance de survie à une personne gravement malade.
Le problème fondamental est dès lors celui de la définition du moment – mystérieux entre tous – de la mort, qui se trouve être très fluctuante d’un pays à l’autre, mais qui, du fait d’un consensus que l’on pourrait qualifier d’utilitaire, situe toujours la « mort » à un point qui précède très largement le moment où, traditionnellement, elle était constatée. En clair : pour pouvoir « récolter » des organes en état de fonctionner dans un nouveau corps, il est indispensable que plusieurs fonctions vitales du corps ne se soient pas arrêtées : oxygénation et circulation sanguine. On a donc redéfini le moment de la mort pour ne retenir que l’arrêt de la fonction cérébrale (comme si le cerveau était le siège de la vie, de l’âme, que sais-je), diversement apprécié selon les pays.”
Certes, il est difficile de définir le bon moment pour déclarer mort le donneur et prélever au bon moment les organes.
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Il reste que le don de sang ou d’organe a été encensé par Jean-Paul II notamment (je m’en rappelle bien). Ce don de soi donne la vie. C’est une belle imitation du Christ à notre portée et à notre mesure puisque lui a donné sa vie pour que nous ayons la vie éternelle.
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J’ai donné du sang (dit “don total”), puis des plaquettes, maintenant du plasma. Et j’ai informé mon épouse que je souhaitais continuer ces dons après mon décès si cela peut être utile à quelqu’un.
Il y a quand même quelque chose de choquant à s’imaginer que dès lors qu’on se trouve en situation de mort clinique ou même de coma profond, des médecins vont peut-être nous disséquer pour récupérer des organes.
Jésus a ressuscité Lazare. Il peut continuer a ressusciter temporairement (pas au sens de la résurrection finale) des personnes, et il y a plusieurs cas de par le monde.
Il y a eu un cas en Allemagne il y a quelques années. Un jeune homme qui a été victime d’un cancer foudroyant, une leucémie, je crois. Sa mère a prié incessamment pour qu’il garde la vie, et sa prière a été exaucée.
J’ai aussi entendu parler du cas d’une sorcière en Afrique. Quand elle s’est “réveillée”, elle a annoncé le Christ à tout le village, elle qui était animiste avant.
Vaste sujet…. Celon certains les organes synthétiques seraient une solution plus “humaine”. De même il semble que les japonnais aient devellopé un sang synthétique mais dont le coût est trop élevé tant que des dons sont faits. Je sais qu’ils sont payés dans certains pays mais à vil prix et trés en dessous du sang synthétique.
Pardon, selon et non celon
En Belgique, la situation dans ce domaine est au-delà de l’admissible: par défaut, les médecins peuvent prélever des organes sur un mort. C’est à chacun, s’il refuse cette pratique, de faire (préventivement, on s’en doute) une déclaration de refus à son administration communale. C’est le monde à l’envers: le patient est avant tout un objet de recherche scientifique et n’a qu’une possibilité d’opt out.
L’hôpital est censé se mettre en rapport avec l’administration de la commune de domicile du parient lors du décès de celui-ci. Autant dire que, si vous mourez le vendredi soir d’un weekend suivi d’un pont, il m’étonnerait beaucoup qu’on attende le mardi pour savoir si on peut vous prélever des organes.
Il est scientifiquement prouvé qu’un don du coeur d’une personne cliniquement morte ne peut être greffé sur une autre paersonne, il y a automatiquement rejet et la mort s’en suit.
Il est aussi clairelment écrit et c’est une donnée fondamental dans l’Eglise Catholique qu’on ne peut pas tuer une personne en lui otant son coeur vivant.
or les greffes de coeur d’une personne cliliquement morte sont rejetées par la personne vivante sur laquelle on greffe ce coeur et il en résulte de toute façon la mort aussi.Il faur pour que cela réussisse que le coeur soit prélevé sur une personne vivante et en le prélevant on la tue .
Conclusion : les greffes du coeur sont interdites pour des catholiques et que ce soit clair une fois pour toutes et qu’on en finisse d’exalter la vie physique de l’homme au détriment de la vie éternelle de l’âme…
C’est tellement clair que jusqu’à son élection pontificale, le cardinal Ratzinger était donneur d’organe, et sauf mention contraire, cœur compris! (de toute manière, le même raisonnement s’applique peu ou prou aux principaux organes). Non, M. de la Croix, la question est loin d’être aussi simple!
La difficulté en effet consiste à déterminer le moment auquel le prélèvement est possible et sous quelles conditions.
La mort cérébrale répond à une définition précise et reconnue. En absence de respirateur et autres artifices médicaux, le patient elle précède de peu la mort clinique…
Quant à la possibilité d’une intervention divine, s’il plait au Créateur de toute chose de réparer un cerveau réduit en bouillie, il lui sera facile de rendre un cœur au patient prélevé. Mais les cas sont rares…