Un lecteur d’OV m’envoie un lien vers un article paru sur le site du Nouvel Observateur et intitulé: “Avant la Saint-Valentin, l’adultère en vogue sur Internet”.
Même si je m’intéresse, comme tout le monde, aux évolutions (involutions?) de la société, je n’aurais certainement pas lu cet article (sorte de petit manuel particulièrement malsain pour les apprentis adultères, doublé d’une régie publicitaire pour telle chaîne d’hôtel ou tel site de rencontre “dans le vent”), ni a fortiori n’en aurais parlé ici si le titre ne nous atteignait pas comme catholiques.
Mais associer saint Valentin à l’adultère est une entreprise particulièrement odieuse, pour ne pas dire sacrilège. Comment imaginer que ce prêtre romain mort martyr aurait pu faire l’apologie de la débauche? Bien au contraire, sa fête a été davantage solennisée par le grand Pape Gélase précisément pour éviter la débauche qui accompagnait trop souvent l’arrivée du printemps à Rome.
Il est déjà douloureux pour des chrétiens de voir nos fêtes servir de prétexte à une débauche commerciale et publicitaire indécente. Mais alors les voir associés à la débauche tout court est franchement insupportable!