J’ai relu récemment cette phrase de Benoît XVI prononcée à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU d’avril 2008, et qui me semble d’une brûlante actualité tant le laïcisme d’Etat semble régner dans nos vieux pays d’Europe, et spécialement en France:
“Il ne devrait jamais être nécessaire de nier Dieu pour jouir de ses droits.”
Je dirais même: “au contraire”. Car, sans Dieu, aucun droit de l’homme n’est solide, ni absolu.
Ou formulé autrement : “Une morale sans fondements religieux ne tient pas”.
Je ne suis pas spécialiste d’histoire, mais je crois qu’au début du XXe siècle, les hussards noirs de la République enseignaient une morale laïque, certainement à peu près valable au début. 100 ans plus tard, ils incitent les enfants à l’homosexualité et à l’avortement.
Les droits de l’homme sont fondés sur la dignité de l’homme; la dignité de l’homme vient de sa qualité de fils de Dieu.
Rappellez-vous la généalogie adamique de Jésus dans Luc :
“…, fils d’Enos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.” (Lc 3,18).
La dignité de fils de Dieu suppose Dieu.