Continuant à lire l’exhortation apostolique Verbum Domini, je lis ce beau passage sur le rôle de l’Esprit-Saint dans l’interprétation des Ecritures:
“En effet, sans l’action efficace de « l’Esprit de vérité » (Jn 14, 16) on ne peut pas comprendre les paroles du Seigneur. Comme le déclare saint Irénée : « Ceux qui ne participent pas à l’Esprit ne puisent pas au sein de leur Mère (l’Église) la nourriture de Vie, ils ne reçoivent rien de la source très pure qui coule du Corps du Christ » (50). Comme la Parole de Dieu vient à nous dans le Corps du Christ, dans le Corps eucharistique et dans le Corps des Écritures par l’action de l’Esprit Saint, de même elle ne peut être accueillie et comprise pleinement que grâce à ce même Esprit.”
Pourqoui n’y a t il pas de commentaire à une telle vérité.
L’Ecriture Sainte est une Révélation divine, confiée aux apôtres puis à l’Eglise et close avec la mort du dernier apôtre.
Aucune autre Révélation divine n’est à attendre avant la fin de ce monde.
Mais cette Révélation, qui vient de l’Esprit Saint, suppose dans l’Eglise qui la transmet et dans le fidèle qui la reçoit la présence du même Esprit qui l’a dictée.
Car la Révélation divine est d’ordre surnaturel. Elle a rapport avec notre salut.
Autre commentaire : Que la Révélation divine fût close avec les apôtres ne signifierait en aucune façon qu’elle fût incomplète ou limitée.
Bien au contraire c’est la marque qu’elle est parfaite et accomplie. Tous les saints et tous les Pères l’ont répété à l’envi : en Jésus-Christ, Verbe de Dieu, tout,absolument tout, nous est donné. Qu’attendre de plus ?
Mais ce sont les apôtres qui ont manifesté au monde la richesse du Christ.
L’une des notes essentielles de l’Eglise, la quatrième, c’est l’apostolicité. Elle signifie que les apôtres restent les fondements irremplaçables de l’Institution, posés pas le Christ. Les évêques ne sont que leurs successeurs.