Dans son message au congrès latino-américain des vocations, Benoît XVI a notamment déclaré:
“La grande mission d’évangélisation a besoin d’un nombre adéquat de personnes répondant à l’appel de Dieu, et qui mettent leur vie au service de l’Evangile. Pour une meilleur action missionnaire, il faut en plus du renforcement de la vie chrétienne un accroissement numérique des consécrations. L’abondance des vocations constitue un signe de la vitalité de l’Eglise et de la foi de ses membres. […] L’expérience enseigne que partout où existe une bonne planification et une pratique constante de la pastorale vocationnelle, il y a des vocations. A l’image de la générosité de Dieu, généreux devra être l’engagement des Eglises particulières à la recherche de vocations. [La vocation] ne découle pas d’un simple projet humain, ni d’une habile stratégie. Plus profondément, elle est don de Dieu… En outre, il faut toujours avoir présent le primat de la vie spirituelle dans tout programme pastoral. Il est nécessaire d’offrir aux jeunes la possibilité d’ouvrir leur coeur à une réalité plus grande, au Christ, l’unique capable de donner sa plénitude à l’existence… En même temps, il convient de renforcer notre spiritualité pour se mieux configurer à la volonté divine et offrir un témoignage plus limpide de la foi, de l’espérance et de la charité.”
CQFD.
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Dans les diocèse où l’on a promu le “sacerdoce commun” des laïcs sans en parallèle loué la beauté du sacerdoce, de la liturgie et des vocations consacrées en général, on a tout simplement décourager les jeunes de pendre un chemin vers un don radical.
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Si les évêques qui président à ces situations n’en sont pas conscients, c’est suicidaire. Sinon, c’est assassin envers l’Église. Car elle ne peut se permettre de se tirer une balle dans le pied en étouffant le désir des candidats au sacerdoce, aux vocations consacrées et en ne mettant pas tout en oeuvre pour que l’Eglise ai toujours les vocations dont elle a besoin. L’Eglise ne peut vivre sans prêtre.
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J’en connais en particulier qui ont bien saboté leur diocèse sous prétexte de donner plus de place aux laïcs. Laïc, je le suis. Engagé dans l’Eglise, aussi. Mais la place derrière (ou devant l’autel) ne me revient pas !