Le vaticaniste Sandro Magister publie un texte de Benoît XVI qui répond sans fard aux objections sur les Journées mondiales de la jeunesse. Je note, en particulier, cette réponse à la critique classique contre la transformation du Pape en “rock star”:
“Des analyses en vogue tendent à considérer ces journées comme une variante de la culture moderne des jeunes, comme une sorte de festival rock en version ecclésiale avec le Pape comme star. Avec ou sans la foi, ces festivals seraient au fond toujours la même chose, et on pense ainsi pouvoir éliminer la question sur Dieu. Il y a également des voix catholiques qui vont dans cette direction, en considérant tout cela comme un grand spectacle, certes beau, mais pas très significatif en ce qui concerne la question sur la foi et la présence de l’Évangile à notre époque. Il s’agirait de moments d’extase joyeuse, mais qui, en fin de compte, laisseraient tout comme avant, sans influer de façon profonde sur la vie. […]
De même, le Pape n’est pas lui non plus la star autour de laquelle tout tourne. Il est totalement et seulement le Vicaire. Il renvoie à l’Autre qui se trouve au milieu de nous.”