Les catholiques français – qui ont, normalement, une dévotion pour la “sainte de la patrie”, patronne secondaire de la Fille aînée de l’Eglsie – seront heureux de lire ces quelques lignes, extraites du discours que prononça mercredi, lors de l’audience générale, Benoît XVI à propos de sainte Jeanne d’Arc:
“Le nom de Jésus, invoqué par la sainte jusqu’aux derniers instants de sa vie terrestre, était comme la respiration de son âme…et le coeur de toute sa vie… Cette sainte avait compris que l’amour embrasse toute la réalité de Dieu et de l’homme, du ciel et de la terre, de l’Eglise et du monde” .La libération de la France “fut une action de justice que Jeanne accomplit en charité et par amour de Jésus. Elle reste un bel exemple de sainteté de laïcs engagés dans la vie politique, en particulier dans des contextes difficiles… En Jésus Jeanne d’Arc a également reconnu toute la réalité de l’Eglise, celle triomphante du ciel et celle militante de ce monde. Selon ses propres paroles, l’Eglise et le Seigneur sont un tout, une affirmation reproduite dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique, qui a revêtu un caractère héroïque lors de son procès, face aux hommes d’Eglise qui la persécutèrent et la condamnèrent à mort”.