Je parlais hier du discours du cardinal Bagnasco. Ce discours a été traduit par le blogue Benoît et moi. Et la dynamique animatrice de ce blogue écrit très justement en introduction:
“Les évêques d’Italie sont réunis ces jours-ci à Ancône, dans le cadre du Conseil permanent de la Conférence épiscopale.
Le cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes, est le président de la CEI, et devait à ce titre prononcer le discours d’ouverture, un discours très attendu dans le contexte de la crise politique et institutionnelle que traverse en ce moment l’Italie, secouée par les “scandales” Berlusconi.
La presse de gauche, en particulier, qui, pour des raisons obscures, veut la peau du Cavaliere, et qui pousse des cris d’orfraie dès que l’Eglise élève la voix pour la défense de la vie et de la famille, contre l’avortement et le “DICO”, réclame cette fois fermement l’ingérence du Pape. […]
Le discours du cardinal a finalement été prononcé hier. Comme je suis agacée par les affirmations de gens qui écrivent n’importe quoi sur le sujet en se fiant aux dépêches d’agences, et aux articles qu’en tirent “Le Monde” et consorts, j’ai eu la curiosité de lire le long texte d’une douzaine de pages, disponible sur le précieux site de Raffaella.
Sur un total de 26 paragraphes, et de 490 lignes, la fonction “statistiques” de Word m’a permis de déterminer qu’un seul paragraphe de 36 lignes, vers la fin, abordait l’actualité de l’Italie.
Ma traduction ci-dessous.
Objectivement, on ne peut pas dire que l’Eglise accable Berlusconi. Les propos du Cardinal sont très équilibrés, et renvoient les différents protagonistes dos à dos. Rien ne justifie les titres du genre “Le Vatican lâche Berlusconi”. Non. L’Eglise veut simplement le bien commun, et rappelle chacun à ses devoirs. Point
Un mot encore.
Il convient, avant de lire ce qui suit, de souligner un fait qui n’est pas anodin, et qui justifie que je me suis permis d’écrire “Le Pape n’accable pas Berlusconi” (car il est évident que le Cardinal Bagnasco n’est pas le Pape). “