Recevant le 22 janvier les membres du Tribunal de la Rote, le Pape a rappelé qu’il
“n’existe d’autre mariage que celui juridiquement sanctionné entre un homme et une femme, union sur laquelle repose une authentique dynamique conjugale, de vie et d’amour… L’aspect juridique du mariage est étroitement lié à son essence”.
Le jus connubii, le droit du mariage (je pense que cette traduction est plus juste – et, accessoirement, plus comptaible avec le discours de Benoît XVI… – que la traduction de VIS “droit au mariage”),
“n’est pas une simple revendication subjective que les prêtres n’auraient qu’à reconnaître formellement, sans tenir compte du contenu réel de l’union. Ce droit présuppose que le mariage puisse être réellement célébré, dans la vérité de son essence, ainsi que l’enseigne l’Eglise. La cérémonie nuptiale n’est pas un droit et le jus connubii ne regarde que la célébration réelle du mariage”.