Dimanche dernier était la journée de prière pour les migrants. A cette occasion, lors de la traditionnelle récitation de l’Angélus, Benoît XVI a déclaré:
“En la fête de la Sainte Famille, qui suivit la Nativité, nous avions rappelé que les parents de Jésus eux-mêmes durent fuir leur terre et se réfugier en Egypte pour sauver la vie de leur enfant. Le Messie, le Fils de Dieu a été un réfugié… L’Eglise, depuis toujours, vit elle-même l’expérience de la migration. Parfois, malheureusement, les chrétiens sont contraints de laisser, avec beaucoup de souffrances, leurs terres, appauvrissant ainsi les pays dans lesquels ont vécu leurs ancêtres. D’autre part, les déplacements volontaires des chrétiens, pour différentes raisons, d’une ville à l’autre, d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, sont des occasions d’accroître le dynamisme missionnaire de la Parole de Dieu et font que le témoignage de la foi circule encore plus dans le Corps mystique du Christ, traversant les peuples et les cultures et atteignant de nouvelles frontières et de nouveaux endroits.”
Une bonne occasion de voir l’immigration avec d’autres yeux: elle n’est pas seulement une menace pour l’identité des anciennes nations chrétiennes, elle est aussi une possibilité d’accueil des chrétiens persécutés et une occasion d’annonce missionnaire.