Dans la même homélie de clôture de l’année sainte, le Pape a également affirmé:
“Il est nécessaire que Dieu recommence à résonner joyeusement sous le ciel de l’Europe, que sa parole sainte ne soit jamais prononcée en vain, qu’elle ne soit pas faussée et utilisée à des fins qui ne sont pas les siennes. Il convient qu’elle soit proclamée saintement… L’Europe doit s’ouvrir à Dieu, sortir sans peur à sa rencontre, travailler avec sa grâce pour la dignité de l’homme que les meilleures traditions avaient découverte, la tradition biblique…ainsi que les traditions classique, médiévale et moderne desquelles naquirent les grandes créations philosophiques et littéraires, culturelles et sociales de l’Europe. […] O croix bénie, brille toujours sur les terres d’Europe! […] On ne peut rendre un culte à Dieu sans protéger l’homme, son fils, et on ne sert pas l’homme sans s’interroger sur qui est son Père et sans répondre à la question sur lui. L’Europe de la science et des technologies, l’Europe de la civilisation et de la culture, doit être en même temps l’Europe ouverte à la transcendance et à la fraternité avec les autres continents, ouverte au Dieu vivant et vrai à partir de l’homme vivant et vrai. L’Eglise désire apporter à l’Europe le soin de Dieu et celui soin de l’homme, à partir de la compréhension qui, de l’un et l’autre, nous est offerte en Jésus-Christ.”