Lors de la messe de clôture de l’année sainte compostellane, Benoît XVI a déclaré:
“Il est tragique qu’en Europe, surtout au XIXe siècle, se soit affirmée et ait été défendue la conviction que Dieu est le rival de l’homme et l’ennemi de sa liberté. […] Dieu est à l’origine de notre être et il est le fondement et le sommet de notre liberté, et non son adversaire… Comment est-il possible que soit devenu public le silence sur la réalité première et essentielle de la vie humaine? Comment se peut-il que ce qui est le plus déterminant en elle soit enfermé dans la sphère privée ou relégué dans la pénombre? Nous les hommes nous ne pouvons vivre dans les ténèbres, sans voir la lumière du soleil. Alors, comment est-il possible que soit nié à Dieu, soleil des intelligences, force des volontés et boussole de notre cœur, le droit de proposer cette lumière qui dissipe toute ténèbre?”
Comme toujours, le Pape désigne en termes très simples et très précis le mal dont nous souffrons. Mais qui l’écoute?
(Réponse possible:)
« Le grand malheur de ce monde, la grande pitié de ce monde, ce n’est pas qu’il y ait des impies, mais que nous soyons des chrétiens si médiocres, car je crains de plus en plus que ce soit nous qui perdions le monde, que ce soit nous qui attirions sur lui la foudre. » (Georges Bernanos)