Recevant des évêques brésiliens en visite ad limina, alors que la question du droit à la vie est devenue la question n°1 de la campagne électorale, Benoît XVI a clairement encouragé l’Eglise à intervenir en politique pour défendre le bien et le sens moral:
“Il est de votre devoir d’évêques, avec l’appui du clergé, de redresser le sens moral en vue d’une société plus juste et fraternelle. Lorsque les droits fondamentaux ou le salut des âmes l’exigent, les pasteurs ont le devoir d’exprimer un jugement moral, y compris en matière politique. Lorsqu’ils doivent émettre de tels jugements, il leur faut tenir compte du poids de préceptes négatifs et moralement inacceptables afin d’agir en faveur de la dignité humaine. Cela ne peut être adapté selon telle ou telle bonne intention… Il est totalement faux et illusoire de défendre les droits de l’homme sans défendre vigoureusement le droit à la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Qui est plus faible que l’enfant à naître ou le malade terminal?”
“le droit à la vie, de sa conception à sa fin naturelle”
Que dire d’un embryon que la nature abandonne ,sans même que la mère le sache.
Que dire de l’animal familier que le vétérinaire éthanasie afin de lui éviter des souffrances inutiles.
Le rôle de l’Eglise est d’établir une éthique morale qui sera le support d’une société humaine équilibrée.
Dénoncer les dérives est louable,mais quant à prendre cause et fait dans les domaines de la politique (donc du citoyen) c’est brouiller les messages.
Nous ne l’admettons pas des autres confessions. Pourquoi les catholiques en seraient exempts.
L’histoire n’a pas toujours été un exemple (comme les croisades).
Il n’est pas étonnant qu’avec des théogiens aux idées moyenâgeuses comme Benoit XVI,que
l’eglise perde de plus en plus de crédibilité.