Relisant ces jours-ci le discours prononcé par Benoît XVI lors de l’audience du 2 juin, sur saint Thomas d’Aquin, je tombe en arrêt sur ce passage:
“À coté de la recherche et de l’enseignement, Thomas se dédia également à la prédication au peuple. Et le peuple aussi l’écoutait volontiers. C’est vraiment, selon moi, une grande grâce lorsque les théologiens savent parler avec simplicité et ferveur aux fidèles. Par ailleurs, le ministère de la prédication aide lui-même les spécialistes de théologie à faire preuve d’un sain réalisme pastoral, enrichissant leur recherche de puissants stimuli.”
Si l’on songe au nombre de théologiens contemporains qui dissimulent non seulement leur hétérodoxie mais aussi leur mépris des “simples fidèles” sous un jargon pseudo intellectuel, on mesure l’immense supériorité du Docteur commun…
Je ne savais pas qu’en France, on pouvait rentrer vétu(e) indécement dans les églises… La Croix me l’apprend.
J’y penserai l’été prochain. Je vais pouvoir gagner quelques précieuses minutes entre la plage et la messe.
Oops, le message précédent n’est pas à sa place : il répondait à “l’agenouillement à la consécration est-il une question de “sensibilité” ?
J’en profite pour ajouter qu’il y a un lien entre les deux phénomènes décris par La Croix (l’agenouillement et les vétements) : la perte du sens du sacré.
Magie de l’informatique, et milles excuses.