J’ai eu l’occasion d’évoquer la crise de l’exégèse au cours de mes articles estivaux, suivant le hasard de mes relectures de textes pontificaux. Voici une intervention du cardinal Ouellet, qui était encore archevêque de Québec et préside aujourd’hui la congrégation des Evêques, lors du synode de 2008 sur l’Ecriture sainte:
“Dans ce contexte de séparation et de conflit entre la foi et la raison, on assiste à la remise en question de l’unité de l’Écriture et à une fragmentation excessive des interprétations. Dorénavant, le rapport interne de l’exégèse à la foi ne fait plus l’unanimité et des tensions augmentent entre exégètes, pasteurs et théologiens (42). On complète certes de plus en plus l’exégèse historico-critique par d’autres méthodes, dont certaines renouent avec la tradition et l’histoire de l’exégèse (43). Mais d’une façon générale, après plusieurs décennies de concentration sur les médiations humaines de l’Écriture, ne faut-il pas retrouver la profondeur divine du texte inspiré sans perdre les acquis précieux des nouvelles méthodologies ?
On ne saurait trop insister sur ce point car la crise de l’exégèse et de l’herméneutique théologique affecte profondément la vie spirituelle du Peuple de Dieu et sa confiance dans les Écritures. Elle affecte aussi la communion ecclésiale, à cause du climat de tension souvent malsain entre la théologie universitaire et le Magistère ecclésial.”
Les délires modernistes et néo-modernistes sur la séparation entre le “Jésus de l’histoire” et le “Christ de la foi” renversent tout l’édifice de la Révélation et donc ruinent l’Eglise. Il est urgent que l’autorité magistérielle nous rende la confiance dans l’Ecriture divinement inspirée!
Espérons que le cardinal Ouellet gardera en tête ce critère décisif de la réception traditionnelle de l’Ecriture sainte et de la Révélation de façon générale dans le choix des futurs évêques.
J’ai confiance,lui aussi il me plait déja!