Je relisais hier soir ce passage de l’homélie de Benoît XVI aux évêques portugais:
“l faut d’authentiques témoins de Jésus-Christ, surtout dans ces milieux où le silence de la foi est le plus grand et le plus profond : parmi les hommes politiques, les intellectuels, les professionnels de la communication qui professent et promeuvent une seule culture, et méprisent la dimension religieuse et contemplative de la vie. Dans ces milieux, il y a des croyants honteux de leur foi et qui prêtent leur concours au sécularisme, qui fait obstacle à l’esprit chrétien. En même temps, Frères bien-aimés, combien, dans ces milieux, défendent avec courage une pensée catholique vigoureuse, fidèle au Magistère ; qu’ils continuent à bénéficier de vos encouragements et de votre parole éclairante pour vivre, en fidèles laïcs, dans la liberté chrétienne.”
A ma première lecture, j’avais été attentif à la fin, au “profil” de laïcs courageux et fidèles. Le début m’avait échappé, mais il n’est pas moins important: les médias, la classe politique… sont les milieux où “le silence de la foi est le plus grand et le plus profond”. Effrayant, mais combien vrai! Et comme cela explique le désastre actuel de nos sociétés anciennement chrétiennes!
Comme tout cela est tristement vrai!
“Le désastre actuel de nos sociétés anciennement chrétiennes!”
Oui j’approuve pleinement cette remarque. Mais que faisons-nous, nous chrétiens du siècle présent, pour enrayer le phénomène ?
Savons-nous encore ce qu’est la prière ?
Savons-nous encore ce qu’est le jeûne ?
Savons-nous encore ce qu’est l’aumône ?
Nous ne faisons que d’hériter de nos semailles.
Nous avons semé la rébellion contre l’autorité, qu’elle soit de l’église, de l’état ou parentale.
Nous avons laissé insulter DIEU sans même lever le petit doigt.
Nous avons reculé devant la difficulté de porter la Bonne Nouvelle au monde.
Nous avons bafoué les recommandations de Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST.
Nous n’avons pas été attentif aux messages que l’ESPRIT-SAINT ne cesse de nous envoyer mais que nous ne voulons pas entendre, parce qu’ils gênent notre petit confort.
Et après cela nous voudrions être bénis de DIEU ?
Prendrait-on Notre Père céleste pour une marionnette ?
Maranatha !
Merci !
JFL